Immo

Tendances et perspectives : analyse du marché immobilier québécois à l’aune de Philippe Germain et de la réglementation de l’AMF

C’est au Québec, sa province natale, que l’investisseur immobilier Philippe Germain, fondateur de CEG Invest, a fait ses premiers pas. Aujourd’hui, il nous parle du marché immobilier québécois et de l’importance de l’AMF Québec (Autorité des marchés financiers) lors des transactions financières dans la province. Quelles sont les grandes tendances actuelles du marché ? Quelles en sont les perspectives ? Philippe Germain nous en propose une analyse fouillée, qui ouvre des pistes intéressantes pour les investisseurs immobiliers, qu’ils soient débutants ou déjà plus expérimentés.

Le marché immobilier québécois pendant et après la pandémie, selon Philippe Germain

Les dernières années ont marqué une rupture sur le marché de l’immobilier au Québec, comme dans de nombreuses régions du monde. Philippe Germain met en évidence plusieurs rebondissements et retournements de situation. La hausse des taux d’intérêt et des prix de l’immobilier très élevés ont marqué le marché après la pandémie. Mais le fondateur de CEG Invest estime que l’immobilier au Québec se caractérise par son potentiel de résilience. C’est ce que nous ont montré les tendances de 2023, selon lui.

A voir aussi : Faire construire à Cholet : les étapes essentielles à suivre

Le marché immobilier au Québec  a en effet rebondi en 2023, atteignant un niveau d’activité proche de sa moyenne historique. Philippe Germain a observé une baisse des ventes résidentielles, comme aux Etats-Unis ou en Europe, mais aussi une stabilité du prix des maisons individuelles, avec un prix moyen de 413 000 dollars en 2023, contre 415 000 en 2022. Cette stabilisation est de bon augure, selon Philippe Germain. Le fondateur de CEG Invest rejoint l’analyse de l’Association des courtiers immobiliers du Québec, qui prévoit une stabilisation du marché en 2024.

Pour que les ventes reprennent réellement, il faut que les investisseurs retrouvent la confiance. La supervision de l’AMF Québec (Autorité des marchés financiers) lors des levées de fonds pour des projets immobiliers d’envergure contribue à les rassurer.

A découvrir également : Les conseils pour réussir son investissement dans l'immobilier neuf dans le Bas-Rhin

En 2023, les investisseurs qui se sont lancés dans l’aventure ont souvent profité de conditions favorables, explique Philippe Germain, puisqu’il leur était plus facile de négocier les biens à un tarif intéressant.

Philippe Germain analyse les premières tendances 2024 du marché immobilier québécois

Au premier trimestre 2024, le marché immobilier québécois affiche une croissance rassurante : 17 % de ventes en plus par rapport à la même période en 2023. C’est un signal très positif, affirme le fondateur de CEG Invest. Philippe Germain nuance cependant son affirmation, puisqu’en dépit de cette hausse, les niveaux de vente restent légèrement inférieurs aux moyennes historiques pour cette période de l’année. C’est néanmoins le signe d’une reprise de la confiance. Les  recommandations de l’AMF Québec, l’Autorité des marchés financiers, en matière de transparence lors des levées de fonds, contribuent à cette confiance.

Concernant les immeubles locatifs, Philippe Germain note une augmentation de 16 % des ventes, pour des tarifs en hausse de 5 %. Plus de propriétés arrivent sur le marché, les vendeurs sont devenus moins timides. Mais surtout, les biens s’arrachent rapidement, parfois en quelques jours, comme le constate le fondateur de CEG Invest. La durée moyenne pour une vente immobilière, tous types de propriétés confondus, est d’environ 5 mois.

Quoique le nombre de biens sur le marché soit en augmentation, la situation continue d’être favorable aux vendeurs, affirme Philippe Germain. Pour le fondateur de CEG Invest, de nombreux Québécois rêvent de devenir propriétaires. Mais il ne s’agit pas d’un handicap pour les investisseurs, dans la mesure où ces derniers ne convoitent pas les mêmes biens que les ménages qui souhaitent acheter à titre de résidence principale.

Comment tirer parti de la situation immobilière au Québec et choisir les biens adaptés à l’investissement, dans un secteur supervisé par l’AMF Québec : la réponse de Philippe Germain

Selon Philippe Germain, l’investisseur immobilier a plusieurs options intéressantes. La première est un grand classique et consiste à miser sur un immeuble à plusieurs appartements. C’est par ce type de biens que le fondateur de CEG Invest a commencé sa carrière. La tendance actuelle, nous explique-t-il, est marquée par les préoccupations environnementales et la nécessité des rénovations énergétiques. Les aides à la transition énergétique constituent une aubaine pour l’investisseur, affirme Philippe Germain.

Mais il y a aussi une seconde option. Les investisseurs qui débutent peuvent être déroutés par la complexité administrative et les règles à respecter. Philippe Germain leur recommande de participer à une levée de fonds, en laissant la planification du projet immobilier à un gestionnaire averti. L’investisseur peut ainsi profiter d’un bien géré de manière optimale, qui gagne en valeur, protège le capital de l’érosion due à l’inflation et génère un revenu complémentaire par le biais des loyers.

Philippe Germain rappelle que les opérations financières bénéficient d’une supervision de l’AMF Québec (Autorité des marchés financiers), ce qui garantit la transparence et le respect des bonnes pratiques.

Pour Philippe Germain, l’AMF Québec contribue par son action de supervision des marchés financiers, à la transparence des transactions. L’AMF Québec  aide à rétablir une confiance érodée durant la pandémie et permet une relance de l’activité économique.

Article similaire