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Le marché des résidences secondaires post-pandémie

La pandémie de COVID-19 a entraîné des bouleversements significatifs dans les comportements immobiliers mondiaux, notamment une hausse de la demande pour les résidences secondaires. Ce phénomène s’explique par la recherche d’échappatoires hors des métropoles et le désir d’espaces plus vastes et de nature, alimenté par le télétravail et les confinements. Alors que le monde entre dans une phase post-pandémique, la tendance semble se maintenir, mais avec de nouvelles dynamiques. Les investisseurs et les particuliers s’interrogent sur l’évolution de ce marché face à des facteurs économiques fluctuants, tels que les taux d’intérêt, la disponibilité des propriétés et les changements dans les habitudes de travail.

Les nouvelles dynamiques du marché des résidences secondaires après la pandémie

Le marché des résidences secondaires post-pandémie révèle des tendances évolutives, où la flexibilité devient le maître-mot. Avec une augmentation de 15% des transactions en 2020, le marché témoigne d’un engouement continu. Alexander Kraft, figure de proue de Sotheby’s International Realty, explique le phénomène des résidences dites mi-principales/mi-secondaires. Ces biens, qui permettent une alternance entre vie professionnelle et détente, se multiplient, répondant ainsi à la quête de double usage des acquéreurs.

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Les taux d’intérêt, en légère hausse, ne semblent pas freiner l’appétit des acheteurs des résidences secondaires. Ces derniers, souvent à l’abri des fluctuations financières, maintiennent le cap sur l’achat immobilier. La génération Airbnb, adepte de flexibilité et de rentabilité, privilégie les biens clef en main, capables de générer des revenus locatifs lorsqu’ils ne sont pas occupés par leurs propriétaires.

La clientèle étrangère, quant à elle, renforce son intérêt pour les résidences secondaires françaises, notamment grâce à la réputation de sécurité et de qualité de vie qu’offre l’Hexagone. Début 2020, la France comptait 3,6 millions de résidences secondaires, et la tendance, amplifiée par les confinements et la crise sanitaire, ne décroît pas. Les biens, surtout lorsqu’ils sont situés dans des lieux prisés, trouvent preneur rapidement, témoignant de la solidité du marché.

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La notion de résidence secondaire s’étend, avec certains propriétaires optant pour des séjours prolongés loin de leur résidence principale. Ce phénomène entraîne la création de résidences mi-principales/mi-secondaires, où les frontières entre domicile et lieu de vacances s’estompent. Prenez en compte ces nouvelles habitudes de vie qui modèlent le paysage immobilier et influencent les décisions d’investissement dans le secteur des résidences secondaires.

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Les régions plébiscitées pour les résidences secondaires et leurs évolutions

Les régions françaises ne se valent pas toutes lorsqu’il s’agit de l’attractivité pour les résidences secondaires. La Côte d’Azur demeure une destination de choix, avec un marché qui continue de prospérer grâce à sa renommée internationale et son climat favorable. En Normandie, la proximité avec Paris fait de cette région un « poumon vert » très recherché par les citadins en quête d’évasion. La Bretagne, avec son bord de mer convoité, connaît aussi une demande soutenue pour des résidences offrant une vue imprenable sur l’océan.

Le Pays basque, avec ses plages et sa culture unique, attire une demande très forte, particulièrement en bord de mer. Cette région voit ses prix grimper, reflet d’une compétition accrue pour l’acquisition de biens d’exception. À l’inverse, des zones comme l’Île de Ré observent un ralentissement du marché des résidences secondaires, dénotant un marché plus mature où l’offre peine à suivre la demande. La Rochelle, quant à elle, enregistre davantage de demandes de résidences principales, signe d’un phénomène de résidentialisation.

Dans le sud-ouest, la clientèle reste séduite par le charme de Bordeaux et le Bassin d’Arcachon, zones où les espaces extérieurs sont particulièrement valorisés. Le Languedoc-Roussillon attire une clientèle plus jeune et active, en quête de lieux de vie dynamiques et abordables. Quant à la Provence, avec ses différents visages – du Lubéron à la Provence verte, en passant par les Alpilles et le Pays d’Aix elle continue d’attirer les investisseurs pour des maisons de vacances au caractère authentique.

Les régions alpines telles que Megève, Courchevel, Méribel ou encore Chamonix, demeurent des écrins prisés pour les résidences secondaires, avec une clientèle souvent internationale en quête de refuges montagnards. Tandis que des zones comme Annecy et sa région, ainsi que Evian & Lac Léman, sont plébiscitées tant pour la beauté de leur environnement que pour leur proximité avec des centres économiques stratégiques, attirant ainsi une clientèle étrangère désireuse de conjuguer investissement et qualité de vie.

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